L'équipement individuel
du ferratiste se compose:
1- d’un baudrier ou harnais d'escalade.
L'idéal est
d'utiliser un baudrier réglable tant au niveau des cuisses qu'au
niveau de la taille. |
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2- d’une longe dynamique en Y, terminée par des mousquetons,
et équipée d'un absorbeur de choc.
L’absorbeur
de choc est un système destiné à
réduire au maximum les effets d'une chute en dissipant considérablement
l'énergie générée par la force d'impact.
Suite à une chute, la force d'impact sur un ancrage (arrêt
brutal) génère une forte énergie qui est absorbée
de manière dynamique grâce à l'absorbeur.
Sans cette pièce de sécurité, en cas de chute
sur une Via Ferrata d'une hauteur de 2 ou 3 mètres, la probabilité
de perdre la vie ou d'être très gravement blessé
est extrêmement élevée. |


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Il existe à l'heure actuel 2 types d'absorbeur de chocs:
- Les absorbeurs à coulissement : en cas de chute, la longe coulisse dans une plaquette metallique et les frottements de la longe aident à freiner ainsi la chute.
- Les absorbeurs à déchirement: en cas de chute, un système de coutures en accordéon (protégé dans une housse) est prévu pour se déchirer progressivement, amortissant ainsi la chute.
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L'absorbeur est placé
sous la liaison des deux brins, sur une réserve de corde gardée
au baudrier. On veillera particulièrement à ne pas gêner
le déploiement éventuel de la réserve de corde (torons,
mousqueton...). |
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Les mousquetons sont
des pièces métalliques qui terminent chaque longe de Via
Ferrata, et destinées à être fixées sur le
câble.
Cet objet se manipule
tous les 3 mètres environ (à chaque ancrage du câble
sur la roche) sur toute la longueur du parcours. Ce qui représente
entre 100 et 1000 manipulations. Autant choisir un modèle simple
à utiliser.
Les mousquetons de type K de
Via Ferrata (marqués "K" pour Kleittersteige, via ferrata en allemand)
sont différents des mousquetons d'escalade. Ils sont caractérisés
par une plus grande ouverture pour pouvoir s'ancrer sans surprise sur la majorité des supports. Ils ont également une très grande résistance aux chocs (25kN). Ils
sont à verrouillage automatique et conçus pour être
manipulés avec une seule main. |
3 - d’une petite vache.
En plus de la double
longe, une vache courte peut s'avérer très intéressante.
D'une longueur de 20 à 40 cm, cette dégaine ou cette cordelette
permet de se vacher très facilement à un barreau et de s'assoir
immédiatement dans son baudrier.
Dans les passages
les plus raides, cette petite vache permet de libérer ses deux
mains pour les manoeuvres sur la ligne de vie. Il est aussi possible de
progresser d'échelon à échelon, c'est moins fatiguant
et plus sûr ! |
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4 - d’un casque
d'escalade
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Il protège
la tête d'un choc important avec un barreau (risque important de blessures
graves à la tête en cas de chute, compte tenu de la présence
de nombreuses pièces métalliques sur le parcours) ou d'une
chute de pierre (risques élevés si la voie est très
fréquentée). |
5 - des chaussures adaptées au parcours. Elles doivent être confortables, légères et garantir une excellente accroche / adhérence de manière à pouvoir faire face aux marches d'approche et à toutes les situations que l'on peut rencontrer. |
6 - d’un sac à dos avec vêtements chauds et imperméables, boisson, nourriture énergétique,
permettant de faire face aux brusques changements des conditions météorologiques.
On ne doit pas surcharger inutilement le sac, celui-ci devenant source de fatigue
rapide dans les passages verticaux. |
7 - d'une poulie pour les tyroliennes avec gants de chantier (gants épais en cuir)
Attention, toutes les tyroliennes ne sont pas installées de la même manière : certaines sont assez pentues, d'autres sont moins pentues voire disposent d'une pente ascendante à l'arrivée pour freiner progressivement le parcours. Ainsi, à chaque type de tyrolienne, un type de poulie particulier est recommandé. Les caractéristiques des poulies ont une incidence entre autre sur la vitesse de progression. |
Pour les tyroliennes pentues une vitesse faible (10m/s max) doit être privilégiée, au risque d'arriver trop vite à destination |
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Pour les tyroliennes peu pentues ou avec une pente ascendante à l'arrivée, une vitesse plus élevée est recommandée, au risque de ne pas atteindre directement l'arrivée, de se retrouver sans vitesse au milieu de la tyrolienne et de devoir se tracter pour "revenir à terre". Pour cela une poulie à vitesse maximale de 20 m/s est recommandé. |
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L’équipement
collectif pour un groupe de randonneurs se compose:
- d’une corde
dynamique dont la longueur dépend du nombre de
ferratistes. Cette corde servira aussi à récupérer un ferratiste
suspendu dans le vide. En effet, si quelqu’un fait une chute violente dans un
surplomb, la réserve de corde de la longe se déroule dans l’absorbeur
de choc. Il reste ainsi suspendu à deux mètres de la paroi !
- d’une trousse de
premiers secours. |
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